© André Kertesz Les mains de Paul Arma 1928
Né en 1894 en Hongrie, André Kertész se voit offrir par sa mère son premier appareil photographique en 1912 ; Mobilisé pendant la première guerre mondiale,
il ramène des images des moments parfois anodins de sa vie de soldat.
Après la guerre, il cherche à faire de la photographie, son métier.
En octobre 1925, Kertész arrive à Paris.
Au début de l’année 1926, il publie ses premières photographies dans la revue Art et industrie. Il fréquente alors les milieux artistiques d’avant-garde et photographie ses amis hongrois, les ateliers d’artistes, les scènes de rue, les cafés et les jardins parisiens .
La ville lui offre de nouveaux points de vue.
En 1927, il expose ses images à la galerie « Le sacre du Printemps ». Sa réputation commençant à s’établir, il collabore à différentes publications françaises comme Vu, l’Art Vivant ou Art et Médecine, des revues allemandes comme Die dame ou Uhu.
En 1936, il signe un contrat avec l’agence Keystone et émigre à New York ou il collabore avec les revues du groupe Condé Nast comme Vogue, ou House and Garden.
À partir de 1962, Kertész assiste à la reconnaissance de son œuvre par les institutions et le grand public.
En 1984, Kertész fait don de ses négatifs et de ses archives à la France. La médiathèque du Patrimoine et de la Photographie conserve plus de 100 000
négatifs, des tirages contacts de lecture, une partie de sa bibliothèque et l’abondante correspondance du photographe.