• Christophe SPIESSER

Café - Passé


Café-Passé présente d’anciens bistrots livrés à la caducité du temps

Issu des forêts alsaciennes et sérieux voyageur, Christophe s’est longtemps contenté d’admirer les photographies des autres, camarades talentueux ou auteurs reconnus. Doucement il a pris le boîtier, avant de s’immerger plus sérieusement dans le monde de la photo à la faveur d’une formation technique en cours du soir, saupoudrée de quelques Master Class et d’autres lectures dédiées. Ouvert aux expérimentations photographiques diverses, les thématiques chères à Christophe, souvent documentaires, aiment à conserver la route pour toile de fond. Une mention au concours Archiphoto en 2014 avec une série sur les habitats isolés d’Europe du Nord lui a mis le pied à l’étrier. Il décide se lancer dans des travaux au long cours en travaillant sur deux séries complémentaires. « L’hexactitude du geste » est une sorte de tour de France de l’artisanat où texte et images côtoient « Café-passé ». Fruit de milliers de kilomètres parcourus sur les routes départementales françaises, cette dernière série présentée à Manifesto révèle une constatation visuelle implacable et omniprésente : de nombreux bars et cafés fermés ou abandonnés hantent les bords de routes. Une enseigne décrépie comme rappel d’une époque révolue. Remué par le silence et la solitude émanant de ces lieux, à l’exact opposé de leur vocation initiale, Christophe essaie d’en conserver une trace, frontale, avant effacement.

Christophe SPIESSER

Issu des forêts alsaciennes et sérieux voyageur, Christophe s’est longtemps contenté d’admirer les photographies des autres, camarades talentueux ou auteurs reconnus. Doucement il a pris le boîtier, avant de s’immerger plus sérieusement dans le monde de la photo à la faveur d’une formation technique en cours du soir, saupoudrée de quelques Master Class et d’autres lectures dédiées. Ouvert aux expérimentations photographiques diverses, les thématiques chères à Christophe, souvent documentaires, aiment à conserver la route pour toile de fond. Une mention au concours Archiphoto en 2014 avec une série sur les habitats isolés d’Europe du Nord lui a mis le pied à l’étrier. Il décide se lancer dans des travaux au long cours en travaillant sur deux séries complémentaires. « L’hexactitude du geste » est une sorte de tour de France de l’artisanat où texte et images côtoient « Café-passé ». Fruit de milliers de kilomètres parcourus sur les routes départementales françaises, cette dernière série présentée à Manifesto révèle une constatation visuelle implacable et omniprésente : de nombreux bars et cafés fermés ou abandonnés hantent les bords de routes. Une enseigne décrépie comme rappel d’une époque révolue. Remué par le silence et la solitude émanant de ces lieux, à l’exact opposé de leur vocation initiale, Christophe essaie d’en conserver une trace, frontale, avant effacement.