•  Patricia COMBACAL

Décillement


Décillement parle d’un théâtre mental, de désillusion, d’une mue.

Patricia COMBACAL

Patricia Combacal est née en France en 1971. Elle vit et travaille à Toulouse. Après des études en psychologie clinique puis en orthophonie, elle revient à son intérêt pour la photographie en participant à l’atelier municipal de Saint-Cyprien.
Influencée par la photographie de mode et la photographie intimiste, elle mène souvent en parallèle deux ou trois travaux au long cours auxquels sont associés écriture et dessin. Le protocole de prise de vues est propre à chaque série. Pour Décillement, il s’agit d’une lumière naturelle et d’un appareil argentique de qualité modeste pour réaliser une série d’images visant à évoquer un univers.
Tous les projets s’intéressent à la vie psychique et ses productions (affects, rêves, souvenirs) ainsi qu’à la mutation et au corps.

Décillement : n.m. fait de se déciller.
Déciller, dessiller : v. transitif (XIIIème) 1. Ancien : découdre les paupières d’un faucon, d’un oiseau de proie. - P. ext. : séparer les paupières qui étaient jointes.
2. Au sens figuré, courant. Déciller les yeux de quelqu’un : l’amener à voir, à connaître ce qu’il ignorait ou voulait ignorer. - Rare : déciller quelqu’un.
Se déciller (emploi pronominal) : prendre conscience de la réalité, de la vérité.